PATHOLOGIES OCULAIRES

Pour dépister les pathologies de l’œil, un bilan visuel s’impose

SUIVI ET DÉPISTAGE DES MALADIES OCULAIRES

ŒIL ET DIABÈTE

Le diabète se manifeste par une augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie) due à une carence totale ou partielle de la sécrétion d’insuline. La rétinopathie diabétique est présente chez 40% des patients diabétiques, elle correspond à une réaction de la rétine à un fort taux de sucre dans le sang. Elle entraine des hémorragies rétiniennes, et peut être responsable de complications potentiellement cécitantes. Son apparition dépend de la durée d’évolution du diabète et de son équilibre (taux d’HBA1c). Le dépistage systématique par fond d’œil est nécessaire une fois par an, il est recommandé au patient de ne pas conduire après la consultation.

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CATARACTE

Elle est une pathologie fréquente du sujet agé, et correspond à une opacification naturelle du cristallin.

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Strabisme et Amblyopie

Le strabisme est une maladie oculomotrice et sensorielle qui apparait le plus souvent dans l’enfance et qui correspond à la perte de parallélisme des deux yeux. Chez l’enfant le strabisme est le plus souvent convergent (l’œil part en dedans) et lié dans la plupart des cas à une hypermétropie. Le strabisme divergent (l’œil part en dehors) est plus tardif. Le strabisme peut être la cause d’une amblyopie : l’œil dévié est dominé par l’œil non ou moins dévié et la vision se développe moins du côté dévié. L’amblyopie non dépistée peut être irréversible. Il existe d’autres causes à l’amblyopie, comme par exemple l’anisométropie (une trop grande différence de correction entre les 2 yeux). Le traitement de l’amblyopie repose sur l’occlusion de l’œil sain. La prise en charge du strabisme et de l’amblyopie requiert une prise en charge stricte et conjointe avec l’orthoptiste.

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GLAUCOME

Le glaucome est un vieillissement précoce et pathologique du nerf optique. Cette maladie s’installe bien avant les symptômes et la dégradation visuelle. En France, cette maladie touche 800 000 personnes, mais près de la moitié ignore qu’elle en est atteinte. Il est donc recommandé après 45 ans, même en l’absence de tout symptôme, de consulter régulièrement, tous les 2 ou 3 ans, son ophtalmologiste afin de le dépister, notamment en cas d’antécédents familiaux.
Dans la plupart des cas le glaucome est lié à une pression intra oculaire trop importante, il existe néanmoins d’autres facteurs de risques (anatomique, vasculaire, héréditaire) et de rares cas de glaucome sans augmentation de la pression intra oculaire.
En l’absence de traitement, le glaucome va évoluer vers une perte progressive et irrémédiable du champ visuel. En cas d’atteinte glaucomateuse un suivi régulier est indispensable avec des examens anatomiques (OCT du nerf optique, pachymétrie, OCT de l’angle irido cornéen, ORA (ocular response analyzer) et fonctionnel (champ visuel). Le plateau technique de l’Institut permet un suivi optimal de cette pathologie. Le traitement consiste à faire baisser la pression intra oculaire, traitement par collyre, par laser (SLT) et par chirurgie dans les formes les plus sévères.

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KERATOCONE

Le kératocône est une pathologie oculaire touchant le sujet jeune et correspondant à une déformation de la cornée responsable d’un astigmatisme irrégulier et donc d’une vision floue avec halo lumineux. Le diagnostic est posé sur l’imagerie cornéenne, notamment par la topographie de courbure et d’élévation (Topographe Pentacam) et par l’OCT du segment antérieur. Dans un premier temps l’équipement optique lunettes ou mieux lentilles rigides est indispensable. En cas d’évolution le recours à un cross linking des fibres de collagène peut s’avérer nécessaire.
Un suivi régulier par topographie et OCT de segment antérieur est essentiel afin de suivre l’évolutivité de la pathologie notamment avant 30 ans. Un lien avec les frottements oculaires semble établi, il est donc recommandé au patient porteur de kératocône d’être très vigilant à ce sujet. Si besoin un traitement collyre peut être prescrit. Seul les cas les plus sévères nécessitent une greffe de cornée.

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DYSTROPHIES CORNEENNES

Les dystrophies cornéennes sont un ensemble de pathologies bilatérales, héréditaires le plus souvent, conduisant à une perte de transparence de la cornée. La plus fréquente est la dystrophie de Fuchs correspondant à une altération de la couche profonde de la cornée (endothélium), elle s’étudie par la microscopie spéculaire et peut nécessiter à terme une greffe postérieure de la cornée.

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HSV ET INFECTIONS CORNEENNES

L’herpès cornéen est une infection virale unilatérale de la cornée, il s’agit d’une pathologie aigüe, douloureuse et malheureusement récidivante. Il peut en résulter des cicatrices cornéennes, responsables d’une baisse d’acuité visuelle. Dans les cas les plus graves une greffe de cornée peut s’avérer nécessaire. La cornée peut être le siège d’autres infections bactériennes et parasitaires, notamment chez les porteurs de lentilles de contact. Il peut également en résulter d’importantes cicatrices cornéennes.

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